Kenya: Adoption de la loi sur les start-up prévue d’ici 2024

Le continent africain connaît⁤ une ⁢explosion de start-up, pourtant seuls ‍trois pays, la Tunisie, le Congo et le Nigeria, bénéficient d’un cadre légal clair ⁤pour les entreprises novatrices. Mais⁤ bientôt, le​ Kenya va rejoindre ce groupe en 2024.

La semaine dernière,⁣ lors de la⁣ Kenya Innovation Week (KIW),‍ le président William Ruto (photo à gauche) a annoncé que le projet‍ de loi sur les start-up, en⁢ attente au Sénat‌ depuis 2021, sera⁤ adopté d’ici 2024. Une avancée majeure pour soutenir les jeunes pousses kényanes, en​ leur offrant un environnement juridique favorable, des avantages fiscaux et un accès ‌facilité à de nombreuses ressources.

“D’ici mars ou avril l’année ⁣prochaine, une loi sur les start-up sera en vigueur au Kenya, offrant à nos innovateurs une sécurité pour ⁤leurs⁤ idées et leur ‍permettant de⁣ les développer en entreprises prospères”, a affirmé William Ruto.

Malgré l’absence d’un​ tel cadre ⁤réglementaire, le Kenya est un pôle technologique de premier plan en Afrique. ⁣Depuis plusieurs années, les jeunes start-ups kényanes attirent la ‍majorité des investissements dans le secteur technologique sur le ​continent, au même titre​ que celles d’autres pays tels que ‌le Nigeria, l’Afrique‍ du Sud ou l’Égypte. Selon ‌le⁢ rapport 2022 “The African tech startups⁣ funding report” publié ⁢par Disrupt Africa, les⁤ start-up kenyanes ont bénéficié‌ de 574,8 millions de⁢ dollars d’investissements en 2022, 292 millions de dollars en 2021 et 191,4 millions de dollars en⁤ 2020.

Cette nouvelle loi devrait renforcer l’attractivité⁤ de l’écosystème technologique kenyan et stimuler la création ‍d’emplois et de richesses. Elle favorisera également les partenariats entre les instituts de recherche et les entreprises.

Ne manquez pas non plus⁢ l’initiative de⁤ l’allemand ​GIZ⁤ qui vient de⁢ lancer le Green and Digital ​Innovation Hub Kenya, pour ‍accompagner la⁢ transformation numérique ⁤des PME au Kenya.

L’avenir de l’innovation au‍ Kenya⁤ est prometteur, ⁢et grâce ​à ce ⁣nouveau cadre légal, ‍les start-up‍ kenyanes vont devenir des⁢ acteurs incontournables du développement économique et ​technologique⁣ de l’Afrique. Restons à l’affût des prochaines avancées et des ‍nouvelles opportunités de ce pays en pleine expansion.

Article écrit‌ par Adoni Conrad Quenum.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *