Le récentes attaques meurtrières, attribuées aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), ont causé la mort d’au moins 50 civils dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Les médias locaux et les responsables sur le terrain ont confirmé ces informations tragiques samedi dernier. Selon les sources locales, les ADF ont mené deux attaques nocturnes cette semaine dans la région de Beni, située dans la province du Nord-Kivu. Les rebelles auraient tué sans pitié plus de 50 civils et en auraient également enlevé plusieurs autres. Ces actes de violence barbare ont semé la terreur et la panique parmi la population locale. Les ADF, qui sont affiliées à l’Etat islamique en Afrique centrale, ont depuis longtemps une réputation d’extrême violence dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Depuis mai 2021, ces deux provinces ont été placées en état de siège, dans le but de remplacer l’administration civile par des autorités militaires et policières. Malgré cela, les attaques des ADF continuent de causer des ravages et de provoquer des pertes humaines insupportables. Par le biais de ses canaux de propagande, l’Etat islamique en Afrique centrale a d’ailleurs revendiqué la responsabilité de la mort de plus de 60 « Chrétiens ». Une déclaration choquante et inacceptable, qui témoigne de la volonté de ces groupes extrémistes de semer la haine et la division entre les différentes communautés du Congo.
Depuis novembre 2021, les troupes ougandaises sont déployées aux côtés des forces armées congolaises pour mener des opérations conjointes afin de combattre les rebelles de l’ADF dans l’est de la RDC. Cependant, malgré ces efforts, il est clair que davantage de mesures doivent être prises pour mettre fin à cette menace et protéger les civils innocents.