Burkina se soulève, indigné par l’Onu qui équivaut terroristes et autorités

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Suite à la publication d’un communiqué le 29 novembre ⁤dénonçant l’attaque islamiste survenue dans la ville⁣ de Djibo, le‌ gouvernement burkinabé a intensifié‌ ses manifestations ‍contre les Nations Unies ‍(ONU), qu’il assimile à des terroristes et à des⁣ autorités.

Les médias locaux rapportent⁣ que le gouvernement burkinabé a accusé l’ONU d’élever les terroristes au même‍ statut ‌que⁢ le gouvernement du pays en les désignant ⁢selon la⁢ formule de l’État partie.​ Le ⁤lendemain⁢ de​ la publication du⁤ communiqué, le 30 novembre, un‍ représentant du ministère⁢ de la Justice, de‍ la⁤ Sécurité et de ‌la Coopération régionale du Burkina ⁢Faso s’est rendu sur place pour rencontrer le Haut-Commissaire des ⁣Nations Unies aux droits de l’homme. Ce rassemblement avait ⁢pour but de faire part⁤ de l’opposition véhémente des⁣ autorités burkinabées à cette assimilation considérée comme inacceptable.

Alors ‍que le gouvernement burkinabé n’a pas‍ encore fait de déclarations officielles concernant ⁣ces événements tragiques, le ministre de la Justice⁢ Edasso Rodriguez Bayala regrette qu’un bilan ⁣soit mentionné ‌dans ce communiqué⁤ de presse.‌ Il ‍a ‌également souligné que cette ⁢affirmation avait été faite par un étranger, loin ‌de ⁢la réalité.

Les forces armées burkinabées ont répondu courageusement⁢ à l’attaque de ‍Djibo, mais les civils⁣ et les forces⁢ de l’ordre ont également subi des pertes importantes. Le ⁣gouvernement burkinabé a⁣ vivement‍ dénoncé le communiqué de l’ONU à la suite de cette situation ‌dramatique, car il affirme qu’il ignore les efforts et les sacrifices du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme. En outre, il a‍ souligné l’importance‌ d’adopter ‌une stratégie plus nuancée et de s’abstenir d’intégrer le droit international dans la discussion sur les terroristes, car cela pourrait entraver les efforts du gouvernement visant à garantir la sécurité du pays et à protéger ‍ses citoyens.

En raison de la recrudescence des attaques terroristes dans le nord du​ Burkina Faso, cette⁣ controverse souligne ⁢la complexité de la situation sécuritaire du pays. Pour protéger sa population et maintenir la stabilité de⁤ la ⁣région, le gouvernement se ⁣heurte à un⁣ formidable ‍obstacle.

Il ‌sera donc ‍crucial de clarifier ‌et ⁤de​ corriger‍ le communiqué publié⁢ le⁤ 29 novembre dernier lors de cette ​rencontre entre le gouvernement burkinabé et l’ONU. L’ONU doit tenir compte de la sensibilité et de la complexité de‌ la situation‌ dans ses communications et ses actions en tant que source d’information sur les ‌événements internationaux. Nous espérons que⁣ cette controverse permettra à ⁢l’ONU⁤ d’apporter des ⁢éclaircissements et de mieux comprendre la situation​ au Burkina Faso, ce qui améliorera ‌la coopération⁤ internationale dans la lutte contre‌ le⁢ terrorisme.

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