Intrigue politique : Simões Pereira rejette la dissolution du parlement et dénonce un coup d’État constitutionnel

Le président de l’Assemblée nationale populaire (ANP), Domingos Simões Pereira, a déclaré ce lundi⁣ 4 décembre ​2023 que la Constitution indique que l’Assemblée nationale populaire (ANP) ne peut pas‍ être dissoute au cours des 12 premiers⁤ mois de son existence, c’est-à-dire de sa constitution après les élections. Il a ajouté que “si une telle situation se produit, quelle que soit la méthode utilisée, nous sommes en⁤ présence ⁣d’une subversion de l’ordre démocratique ou d’un coup d’État⁢ constitutionnel”.

Domingos Simões Pereira,⁣ également leader de la coalition Plateforme Alliance Inclusive – PAI-‌ TerraRanka et du⁣ Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du‍ Cap-Vert (PAIGC), a ⁣fait ces déclarations à la‍ presse après avoir suspendu ⁤la session parlementaire suite à la dissolution de l’ANP par le Président de la République Umaro Sissoco Embaló, par⁤ le biais du décret ‍présidentiel n° 70/2023.

“Je me suis toujours présenté comme un démocrate, un homme politique qui ⁣croit en les institutions, ce qui signifie que je crois en les ​lois. Je vais écouter ⁢la table de ​l’Assemblée nationale populaire et ‍diverses autres structures du Parlement et le résultat de cette consultation sera la position de cet ‌organe souverain”, a-t-il souligné.

À la question de savoir si le Parti africain de l’indépendance de la Guinée ‌et du Cap-Vert ne participera pas‍ aux prochaines élections⁢ législatives qui seront convoquées par le Président de la République, Domingos Simões Pereira a déclaré que “tout ce qui concerne le parti et la coalition PAI TerraRanka sera décidé dans le ​forum approprié”.

Interrogé sur les conditions actuelles de fonctionnement du Parlement après sa dissolution par le ​Président de la République, Simões Pereira a⁤ affirmé‍ que de son point de vue ⁣et ⁢de sa lecture, l’Assemblée nationale populaire reste valide car “la seule instance qui peut vraiment renverser l’ANP est le respect de la Constitution, mais ce n’est pas le cas en ce moment”.

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