Le peuple tchadien a donné une réponse claire lors du référendum constitutionnel, démontrant sa détermination à unir et décentraliser le pays.
Dès à présent, le camp du “Oui” célèbre sa victoire avec une majorité écrasante selon les chiffres préliminaires de la CONOREC : 86% des électeurs ont voté pour l’État unitaire décentralisé, représentant 4 270 897 voix sur un total de 8 237 000 électeurs. Ce taux de participation de 63,75% témoigne également de l’engagement des citoyens envers leur pays et leur avenir.
Cependant, ces résultats sont remis en question par certains partis politiques et défenseurs de l’État fédéral. Selon Brice Mbaimon Guedmbaye, chef de parti politique, les résultats présentés ne reflètent pas la véritable volonté du peuple. Les procès-verbaux détenus par son parti témoignent d’une tout autre réalité. Il appartient maintenant à la Cour suprême de confirmer officiellement ces résultats dans un délai de quatre jours. Si c’est le cas, le président de transition pourra alors promulguer la nouvelle Constitution, marquant ainsi un changement profond dans la gouvernance du Tchad.
En cas d’annulation des résultats, le gouvernement devra soumettre un nouveau projet de Constitution dans un délai de 60 jours. Quelle que soit la décision de la Cour suprême, cette première victoire du “Oui” ouvre la voie à un avenir plus uni et décentralisé pour le Tchad. Il ne reste plus qu’à espérer que la volonté du peuple soit respectée et que cette nouvelle Constitution soit promulguée.
En attendant, les Tchadiens peuvent déjà entrevoir un avenir prometteur grâce à cet État unitaire décentralisé.