Suspension de sportifs kenyans par l’AIU : quelle répercussion sur l’athlétisme ?

L’athlétisme est un sport qui ⁣exige un haut niveau d’intégrité et de pureté. Malheureusement, il y a toujours des‌ athlètes qui essaient de prendre un raccourci et sont prêts à ⁢tricher pour atteindre leurs objectifs. Norbert Kigen, un athlète ⁤kenyan, ‌en est un exemple flagrant. ​Mais⁢ l’Unité d’Intégrité de l’Athlétisme (AIU) a‌ agi rapidement et a​ pris des mesures‍ pour le suspendre ⁤temporairement pour utilisation de testostérone, ​une substance interdite.

Dans un communiqué‌ publié​ lundi,⁣ l’AIU a annoncé que ⁤la⁤ suspension de‌ Kigen est entrée ​en vigueur le 27 février et qu’un avis d’allégation a été⁣ émis. Mais⁤ ce‌ n’est pas tout, un ⁢autre athlète ⁤kényan, Agnes Mueni Mutua, fait également face à une suspension pour les mêmes raisons, avec ⁣un avis d’allégation émis pour ⁤elle aussi. Selon les règlements de ‍l’AIU, les suspensions empêchent ‌les athlètes de participer‍ à toute compétition d’athlétisme jusqu’à ce qu’une décision finale soit prise. ‌C’est ⁢une mesure nécessaire ‍pour maintenir l’équité et l’intégrité dans le sport.

Comme l’explique l’AIU : « Une suspension provisoire⁤ est une suspension​ temporaire de la participation d’un ⁣athlète ou d’une autre personne ⁢à toute compétition ou activité d’athlétisme avant une décision finale lors d’une audience‌ menée en vertu des règles antidopage ‍de‌ l’athlétisme⁣ mondial ou du Code ⁢de Conduite de l’Intégrité. » Malheureusement, ⁣Norbert Kigen et Agnes Mueni Mutua ne sont pas les seuls athlètes kényans suspendus par l’AIU.⁢ Au cours ⁣de l’année écoulée, plusieurs autres​ athlètes ont également été ‍suspendus pour diverses⁢ raisons. Parmi eux, on trouve Caroline Chepkoech Kipkirui (absence de localisation),⁣ Jackline Wambui (utilisation de substances interdites), Sarah ⁣Chepchirchir (utilisation de substances interdites) et ⁣Beatrice Toroitich (utilisation‌ de‍ substances interdites).

Salina Jebet,⁤ Purity Komen, ⁤Rodgers Kwemoi, Rhonex Kipruto, Nicholas‌ Mboroto Kosimbei, Ibrahim Mukunga Wachira, Purity Changwony et Lawrence Cherono sont ⁣également sous le coup d’une‌ suspension pour les mêmes raisons. Cependant, selon l’état d’avancement de leur cas et ​la date à laquelle la suspension a été prononcée, les athlètes font face à des situations différentes. Certains ont reçu une notification des allégations, tandis que d’autres⁤ ont été renvoyés aux autorités supérieures pour une enquête⁤ approfondie.

L’AIU a également ‍clarifié les raisons de ces suspensions en déclarant que‌ « dans les cas de dopage, une suspension provisoire est obligatoire en​ vertu des ⁤règles antidopage de l’athlétisme ‌mondial à la suite d’un résultat d’analyse défavorable pour toute substance non spécifiée figurant ​sur ⁣la liste‌ des interdictions. » En d’autres termes, lorsque des​ substances illégales ​sont détectées dans les échantillons de tests, il‍ est de la responsabilité de l’AIU ‍de prendre des mesures pour‍ préserver l’intégrité du sport.

Selon les précédents rapports de l’AIU, Sarah ​Chipchirchir risque une deuxième interdiction ⁣pour dopage après avoir​ été​ suspendue en 2019 pour avoir participé au ​marathon de ​Tokyo. Et elle n’est pas la seule, car Michael Njenga, un marathonien kényan, a également été banni pendant huit ‍ans ⁣pour avoir été contrôlé positif à une substance interdite. Ces suspensions dans le monde ‍de l’athlétisme ​kényan ne peuvent être prises à la légère, car le pays a récemment brillé au‍ marathon de Tokyo avec un record personnel établi⁣ par Benson Kipruto ⁢en première‍ position, suivi de ⁤près par ses compatriotes.

L’AIU a pris des mesures nécessaires pour ​garantir que le ⁣sport‍ soit joué sur un pied ​d’égalité et pour ⁢dissuader tout acte de tricherie. Mais cela dépend également des athlètes ‍eux-mêmes pour agir⁣ avec ⁢intégrité et honnêteté.

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