Le ministre Bah a présenté un document ministériel à l’Assemblée nationale pour la privatisation et la vente de deux propriétés nationales, suite à l’approbation du président.
Cette mesure est nécessaire car ces deux institutions font face à des dettes considérables et ont besoin d’investisseurs privés pour se maintenir à flot.
En ce qui concerne Gamcel, le ministre a souligné que l’entreprise a une dette de plus de 14 millions de dollars et qu’elle ne contribue pas actuellement aux revenus de l’État. Interrogé sur la baisse des revenus de Gamtel et Gamcel, le ministre a identifié plusieurs facteurs tels qu’une technologie dépassée, un personnel surchargé et un manque d’investissements dans la technologie et l’infrastructure, qui ont contribué à cette situation.
Le transfert des actifs de la fibre optique à l’entité ad hoc n’a pas encore été effectué, mais le ministre a expliqué qu’il s’agissait d’une décision basée sur une étude réalisée par la Banque mondiale sur la viabilité de Gamtel. Cette étude a révélé que l’entreprise était endettée, inefficace et en surcharge de personnel, ce qui a conduit à la recommandation de créer une SPV pour sa revitalisation.
Le ministre a également indiqué que l’audit des ressources humaines en 2016 avait révélé que 75% des employés étaient des travailleurs fantômes ou pouvaient être licenciés. Ainsi, la gestion de Gamtel a été modifiée pour résoudre ces problèmes.
Pour l’instant, Gamtel n’est pas un agent exécutif du gouvernement, mais une entreprise d’État soutenue par celui-ci. Le gouvernement a investi dans leur infrastructure, tels que l’ACE, le NBN Fiber et un centre de données, pour aider l’entreprise à remplir son mandat. Cependant, des fonds continuent d’être mobilisés pour lui venir en aide.