L’ex-directeur général de l’Agence de gestion foncière (AGEF), Coulibaly Lamine, a été condamné à une peine de 35 mois de prison ferme par le Pôle pénal économique et financier. Cette décision a été rendue après plusieurs semaines de procès au Tribunal d’Abidjan, où Lamine et plusieurs cadres de l’AGEF étaient poursuivis pour des accusations de faux et usage de faux, d’escroquerie et de blanchiment d’argent. Dans sa décision, le pôle économique et financier a déclaré Lamine coupable des faits qui lui étaient reprochés, le qualifiant également d’escroc et de blanchisseur d’argent. Sa peine a été fixée à une durée de 35 mois d’emprisonnement ferme et à une amende de 5 milliards de FCFA.
Une condamnation sévère qui envoie un message fort sur la lutte contre la corruption et la criminalité économique en Côte d’Ivoire. Mais Lamine n’était pas seul dans ses méfaits. Son complice, le responsable foncier à l’AGEF, Ouattara Zawari Abdoukarim, a également été reconnu coupable et condamné à 35 mois de prison ferme et à une amende de 3 milliards de FCFA. Les deux hommes ont utilisé leur poste à l’AGEF pour s’enrichir illégalement, au détriment de l’Etat et des citoyens.
Cependant, tous les accusés n’ont pas eu la même sentence. Six d’entre eux ont été relaxés par le tribunal, faute de preuves suffisantes. Une décision qui rappelle l’importance de mener une enquête approfondie avant de porter des accusations, afin de garantir une justice équitable pour tous.
Cette affaire met en lumière la nécessité de renforcer la transparence et la lutte contre la corruption dans les institutions publiques en Côte d’Ivoire. En prononçant une condamnation sévère contre Lamine et Zawari, le système judiciaire envoie un message clair : personne n’est au-dessus de la loi et les coupables seront punis conformément à leurs actions. C’est un pas important vers une société plus juste et plus juste pour tous.