Le 23 juin 2024, une déclaration choquante et dérangeante a été publiée par le groupe armé Front Patriotique pour la Justice (FPJ). Dans cette déclaration, le groupe revendique l’enlèvement du préfet de Bilma ainsi que plusieurs militaires. Tous ces enlèvements ont un but commun : obtenir le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays. Selon le communiqué du FPJ, ces actes de violence visent à faire passer un message fort au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). En effet, le groupe souhaite que le CNSP prenne des mesures pour rétablir l’ordre constitutionnel normal au Niger.
De plus, ces enlèvements ont également pour but d’attirer l’attention de l’entreprise chinoise CNPPC, responsable de l’exploitation du pétrole au Niger. Le FPJ demande à cette entreprise de cesser immédiatement ses activités jusqu’à ce que l’ordre constitutionnel soit rétabli.
En plus de revendiquer ces enlèvements, le FPJ a également partagé le bilan de leur attaque du 21 juin 2024. Contrairement au bilan officiel annoncé par le ministère de l’Intérieur, le groupe fait état de deux victimes au lieu d’une seule dans la délégation du préfet.
Depuis les événements du 26 juillet 2023, qui ont entraîné la démission de Bazoum Mohamed de la présidence du Niger, le groupe armé a maintes fois réclamé le retour à l’état de droit dans le pays. Cette revendication choquante du FPJ met en lumière la fragilité de la situation au Niger. La sécurité et la stabilité politique du pays sont clairement menacées.