Menace d’expulsion par le préfet du Mfoundi
Le préfet du Mfoundi Emmanuel Mariel Djikdent a publié un arrêté menaçant d’expulser toute personne ne respectant pas les institutions et appelant au soulèvement. Cette décision a suscité une vague de réactions, dont celle de l’honorable Cabral LIBII, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) qui la qualifie d’abus autoritaire.
Signé le 16 juillet 2024, l’arrêté du préfet de Yaoundé a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive parmi les journalistes et les hommes politiques. Selon Cabral LIBII, la loi de 1990 ne donne pas au préfet le pouvoir d’interdire temporairement à un citoyen de séjourner dans un département du Cameroun. Une mesure qui va à l’encontre de la Constitution.
Violation de la Constitution
« Ni la loi sur le maintien de l’ordre ni le décret fixant les attributions des chefs de circonscriptions administratives, n’accordent au préfet le pouvoir d’interdire le séjour d’un citoyen dans un département du Cameroun. Ce pouvoir n’existe même pas en cas d’état d’urgence », précise Cabral LIBII dans un communiqué.
Pour le leader du PCRN, cette décision est une atteinte grave à la liberté de circulation et à la vie