Angola : Venâncio Mondlane et deux ex-présidents bloqués à Luanda – Que s’est-il passé ?

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Venâncio Mondlane et d’anciens présidents retenus à l’aéroport de Luanda

Jeudi dernier, plusieurs personnalités politiques de premier plan, dont l’ancien candidat à la présidence du Mozambique, Venâncio Mondlane, ainsi que les ex-présidents du Botswana et de la Colombie, ont été temporairement retenus à l’aéroport international Quatro de Fevereiro à Luanda. Cet incident est survenu alors que ces figures de renommée internationale s’apprêtaient à assister à une conférence consacrée à la démocratie.

Qui étaient les personnalités concernées ?

D’après Olívio Kilumbo, parlementaire du principal parti d’opposition angolais, l’UNITA, la délégation comprenait :

  • Venâncio Mondlane – figure politique mozambicaine et ex-candidat à la présidence.
  • Ian Khama – ancien président du Botswana (2008-2018).
  • Andrés Pastrana – ex-président de la Colombie (1998-2002).

Ces personnalités devaient participer à une conférence organisée par la Fondation Benthrust à Benguela, une ville située dans le sud de l’Angola.

Une rétention controversée

Selon Lázaro Kakunha, secrétaire général adjoint de l’UNITA, sur les 17 invités étrangers attendus à l’événement, 13 ont été retenus à leur arrivée à l’aéroport angolais. Il a notamment souligné que Venâncio Mondlane ne nécessitait pas de visa pour entrer en Angola, le pays appartenant, tout comme le Mozambique, à la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ce détail soulève des interrogations quant aux motivations réelles des autorités angolaises.

Contexte politique de Venâncio Mondlane

Venâncio Mondlane est une figure marquante de l’opposition au Mozambique. Suite aux élections générales d’octobre dernier, il a terminé en seconde position derrière Daniel Chapo, dont l’investiture a eu lieu en janvier. Les autorités mozambicaines l’ont accusé d’avoir joué un rôle dans les manifestations qui ont secoué le pays après l’annonce des résultats.

Ces manifestations ont donné lieu à des tensions importantes, certains participants contestant la transparence du processus électoral. Les accusations portées contre Mondlane ont suscité des réactions mitigées, certains y voyant une tentative de museler l’opposition.

Affaire à suivre…

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