Jean-Marc Bikoko : La méfiance envers la justice camerounaise grandit
Vendredi dernier, la tension était à son comble lorsque deux hommes accusés dans l'affaire Martinez Zogo ont été libérés, mais que cette libération a été annulée quelques heures plus tard. Cette situation a suscité l'indignation de la société civile camerounaise, réunie au sein de la coalition "Tournons la page Cameroun". Jean-Marc Bikoko, coordinateur de ce mouvement, a exprimé sa colère face à cet imbroglio judiciaire. Dans une déclaration à RFI, il dénonce le déni de l'État de droit au Cameroun : "Ce qui s'est passé le 1er décembre est la preuve concrète que le Cameroun n'est pas un État de droit et qu'un petit groupe de personnes gère le pays selon ses intérêts. C'est une honte. Le destin de tout un peuple ne peut pas être pris en otage par un groupuscule." Cette affair...