La Guinée Équatoriale a accueilli le vendredi 15 décembre la Ve Session extraordinaire du Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Cet événement s’est tenu à Djibloho, et avait pour thème central la situation au Gabon. Il s’agit d’un sommet qui a été précédé par la réunion des ministres, dans le cadre du Conseil de paix et de sécurité d’Afrique centrale, sur la transition politique au Gabon. Cette réunion s’est déroulée le jeudi 14.
Le Gabon a été suspendu et retiré de la présidence de la CEEAC en septembre de cette année, suite au coup d’État qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba. Ce coup d’État a été mené par un groupe de militaires. Suite à cet événement, la CEEAC a nommé le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, comme médiateur de la crise. De plus, la CEEAC a également approuvé le transfert temporaire du siège et de la présidence du Gabon à la Guinée équatoriale.
La CEEAC est composée de l’Angola, du Burundi, du Cameroun, de la République centrafricaine, du Tchad, du Congo, de la Guinée équatoriale, du Gabon, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe et de la République démocratique du Congo. Ce sommet extraordinaire était d’une importance cruciale pour la situation actuelle au Gabon, et la CEEAC joue un rôle majeur pour aider à résoudre cette crise.
En tant que pays hôte, la Guinée Équatoriale a un rôle essentiel à jouer pour faciliter les négociations et trouver une solution pacifique. Il est également important de noter que la CEEAC est un exemple de coopération régionale en Afrique, avec des pays de différentes cultures et langues travaillant ensemble pour promouvoir la paix et le développement économique. Cela démontre la valeur de l’intégration régionale et de l’unité dans la poursuite d’objectifs communs.
L’hôte de ce sommet, la Guinée Équatoriale, a démontré son engagement en faveur de la paix et de la sécurité dans la région en acceptant de prendre la présidence temporaire de la CEEAC et en facilitant ces réunions importantes. Finalement, nous espérons que ce sommet extraordinaire marquera un tournant pour le Gabon, et que grâce à la coopération et à la médiation de la CEEAC, une solution pacifique sera trouvée pour ramener la stabilité et la démocratie dans ce pays frère.