Les combattants Ambazoniens incendient le GTHS Esu, enlèvent élèves et enseignants

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Amina Hilda ‌décrit l’attaque ⁣terroriste menée dans la journée contre ‍Government Technical High School (GTHS)⁣ Esu‍ en région anglophone.

Des séparatistes ont brutalement attaqué l’école, incendiant⁤ les bâtiments et kidnappant 11 élèves ‌et 2 enseignants.

Selon Mimi ‍Infos, les assaillants⁢ ont pris d’assaut l’école vers ⁢9h du matin, pendant ⁢les cours, laissant derrière eux chaos et‌ destruction.

« Ces individus sont arrivés de Wum avant d’entrer à Esu. Après avoir enlevé ‌leurs⁢ otages, ils ont pris la direction de ⁢Zhoa », nous ⁢confie ⁤un habitant​ d’Esu.

Des images circulant ​sur⁣ les réseaux ‌sociaux ⁣démontrent l’horreur‌ de l’attaque, témoignant d’une⁢ partie du bâtiment de l’école, abritant le⁣ bureau du directeur,⁢ réduit en cendres.

Une vidéo partagée par Esu ⁤Voice, un ‌blog de presse en ligne, nous montre les dégâts du drame, avec les flammes se propageant dans ‌l’école. Une voix glaçante déclare ⁤: ‍ »Esu en feu…Les salles de classe à GTHS Esu et les‌ livres des ⁢élèves ont brûlé. »

Dans la même vidéo, un groupe séparatiste appelé « Lions Gate of Wum », sous le commandement du « général lion », revendique la responsabilité de l’attaque.

La voix narre également les sévices subis ⁣par les ⁢enseignants ⁢et les élèves, qui ont‍ été déshabillés et kidnappés,⁣ tandis⁣ que ​d’autres‍ ont été emmenés loin de l’école, ‌leurs téléphones portables ‍confisqués.

Plusieurs étudiants ont été blessés ‌et sont actuellement pris en charge dans un⁤ centre médical à proximité. Cependant, l’étendue de leurs blessures et l’état ⁢des ⁣personnes enlevées ⁤restent inquiétants.

Le préfet de Menchum a publié une déclaration officielle condamnant ce qu’il a appelé « deuxième acte barbare perpétré par des terroristes armés contre des citoyens innocents et sans armes » en réponse à l’incident tragique.

Alors que la communauté tente de se remettre de cette attaque, Abdoullahi Alion a assuré à la population que « des enquêtes et des opérations sont en cours pour retrouver ces criminels et les punir conformément à la réglementation en vigueur ».

Selon le préfet, l’attaque a conduit « au déshabillage des élèves, la torture, la brûlure d’un bloc de deux salles de classe et du bureau du directeur, l’enlèvement du vice-principal M. Achuo Oscar Buh et du maître de discipline M. Kum Julius Meh, ainsi que de huit (8) élèves de sexe masculin ».

Malheureusement,⁢ cette attaque effroyable s’ajoute à une ‌série d’attaques‌ similaires perpétrées contre l’éducation​ dans⁣ les ‌régions​ anglophones du ⁣Cameroun depuis 2016.

La crise en cours a‌ non seulement​ entraîné la​ destruction‌ des infrastructures ‍éducatives, mais elle a également ⁣perturbé ‌l’éducation ‍de plusieurs enfants.

Rien que ⁢cette année, au moins ​cinq enseignants ont été tués par des ‌suspects séparatistes, d’après ‌un ⁣rapport ⁣publié ⁣par le Centre ​pour les Droits ​de l’Homme et la Démocratie‌ en Afrique ⁤(CHRDA).

Face à ces actes barbares, le ​Gouvernement se doit de réagir et de trouver des solutions durables ‌pour protéger l’éducation et ⁢les ‌éducateurs dans les ​régions⁤ anglophones.‍ L’éducation est un droit fondamental pour​ chaque enfant, et aucun conflit ne⁤ devrait être toléré pour lui⁣ enlever ⁤cette opportunité.

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