Le conflit entre Samuel Eto’o et Narcisse Mouelle Kombi prend une nouvelle tournure et pourrait aller en faveur de l’ancien joueur grâce à ses connaissances pointues en matière de réglementation de la FIFA. Selon l’expert en droit du football, Philippe Doucet, invité sur les ondes de RFI, Eto’o pourrait amener la FIFA dans son camp car les règlements en vigueur favorisent son cas. Une situation qui met en lumière une fois de plus l’ingérence politique dans le sport.
Tout a commencé avec la nomination controversée de Marc Brys par le ministère des Sports, qui a été confirmé à son poste par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) avec l’appui d’Eto’o. Cependant, cette nomination a été contestée et remise en question par la Fecafoot elle-même, qui a changé le staff technique choisi par le ministère. Cette décision a entraîné une situation confuse pour Brys, qui doit maintenant composer avec deux staffs techniques différents. La Chambre de conciliation et d’arbitrage a également pris part au conflit en suspendant le staff technique désigné par Samuel Eto’o, ce qui a créé encore plus de tensions dans cette affaire.
Le journaliste franco-algérien Nabil Djellit s’interroge sur la raison pour laquelle Marc Brys reste en poste malgré l’opposition du président de la Fecafoot. Une situation qui ne peut que nuire à la préparation de l’équipe nationale, qui doit affronter le Malawi cette semaine dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Si pour le moment, la situation semble en faveur d’Eto’o, grâce à sa connaissance des règlements de la FIFA, l’issue finale reste incertaine. Mais en attendant, c’est la sélection camerounaise qui subit les conséquences de cette bataille administrative, et les joueurs qui en font les frais.
En effet, leur préparation est fortement perturbée par ce conflit qui risque de perdurer si aucun accord n’est trouvé rapidement. cette affaire met en lumière les effets néfastes de l’ingérence politique dans le football et soulève des doutes quant à l’objectivité de la résolution de ce conflit. En attendant la décision finale, les joueurs de la sélection camerounaise sont pris au piège de cette lutte de pouvoir qui risque de compromettre leurs performances. Affaire à suivre de près.