Une lettre ouverte adressée au Président de la République dénonce l’inaction du gouvernement face aux revendications des instituteurs camerounais. Réunis au sein du collectif « Trop c’est trop », ils recensent 5 revendications et avertissent qu’ils risquent d’intensifier leurs actions.
La lettre se fonde sur les « très hautes instructions » de Paul Biya de mars 2022 en vue d’apaiser les tensions du corps enseignant. Néanmoins, plus d’un an et demi plus tard, les espoirs s’estompent quant à leur application.
Excédés, les membres de TCT attirent de nouveau l’attention du chef de l’État concernant leurs demandes : signature du statut spécial et de son décret, règlement des arriérés de salaires, carrières bloquées, recrutements insuffisants, etc.
Appelée à intervenir, Yaoundé est avertie de l’inutilité des beaux discours et des promesses de forum. Après un mois de grève perlée, les instituteurs camerounais sont prêts à passer à la vitesse supérieure si le gouvernement persiste à rester inactif.
Pour terminer, le collectif d’instituteurs en colère souligne les dommages que cette situation cause à la génération des écoliers camerounais. Un retour à la normale est urgent et nécessaire, autant pour les étudiants que pour les familles.
Je comprends !
Mondou: J’appuie !
Kankan et Mondou, je suis totalement d’accord ! #TropCestTrop