Terrorisme contre les femmes au Cameroun: 61 cas de féminicide et VBG en 274 jours.

Des féministes et des organisations de la société civile au Cameroun dénoncent une vague inquiétante de violences sexistes et de féminicides. En seulement 274 jours, 61 cas ont été signalés dans les régions de l’est et du sud. Cette situation alarmante montre que la lutte contre ces violences est loin d’être gagnée et que des mesures urgentes doivent être prises.

Clarence Yongo, militante des droits des femmes, met en garde contre une situation qui pourrait devenir incontrôlable si rien n’est fait. Elle accuse le gouvernement de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour mettre fin à ces pratiques qui sont en partie responsables de leur résurgence.

La ministre de la Promotion de la femme et de la famille a également été critiquée pour sa mauvaise méthodologie et son manque de collaboration avec les organisations féministes et de la société civile, en particulier celles qui travaillent au niveau local.

Selon Caroline Mveng, leader féministe, si le ministère de la Promotion de la femme et de la famille travaille en étroite collaboration avec les organisations, crée des espaces sécurisés pour les victimes de violences sexistes et responsabilise les femmes en les informant sur leurs droits, la situation peut changer.

Il est également essentiel de sensibiliser les hommes et les garçons sur l’importance de respecter les droits des femmes et de rejeter la violence basée sur le genre. Le ministère estime que cette sensibilisation doit être menée dans tous les domaines de la vie, y compris sur le lieu de travail, dans les écoles et dans d’autres contextes.

Il est donc possible de mettre fin à ces violences, mais cela nécessite une action concertée de la part du gouvernement, des organisations de la société civile et de la population en général. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour protéger les droits des femmes et mettre fin à ces violences qui détruisent des vies.