Politiques Guinéens derrière les tirs du 30 Novembre et 1er Décembre, Affirme le Président: Détails Chocs

“La Guinée-Bissau sous ​la menace​ d’un coup ⁢d’Etat”

Selon le Président de la République, Umaro Sissoco Embaló, de‍ retour d’un voyage officiel à Rome, ⁤au Timor oriental et⁤ à Dubaï afin de participer à la COP28, les conséquences de cette tentative de⁤ coup d’Etat seront lourdes de conséquences.
Lors d’une ⁢conférence ⁢de presse à​ l’aéroport ⁤de Bissau,​ le président‍ guinéen s’est exprimé ​en refusant de parler⁤ en portugais, soulignant ⁤les tensions qui ont‌ éclaté dans le pays depuis l’arrestation du ministre des Finances et⁢ du secrétaire‍ d’Etat ‌au Trésor jeudi⁢ soir, ainsi que les affrontements armés⁤ entre la garde présidentielle et la garde nationale vendredi matin.

“La paix ou la mort”

Le chef de l’Etat‌ rappelle les mots de l’ancien président Kumba Yalá pour souligner la gravité ‍de la situation.
Le bataillon de la garde présidentielle ⁤a attaqué les locaux de​ la⁤ garde ​nationale pour​ libérer les deux ministres arrêtés, entraînant la mort de deux personnes.
Les deux gouvernants ont⁣ été renvoyés en​ prison, ainsi que le commandant ⁣de la garde nationale. Le président de la⁤ République ⁢a nié toute implication​ dans ⁤ces‌ événements choquants, affirmant ​que “ce n’est pas un coup d’Etat contre moi-même.”

“Le théâtre est⁤ fini”

Le chef de l’Etat ⁢a ​également annoncé la ​mise en place d’une commission d’enquête pour⁤ faire toute la lumière sur ⁤cette tentative⁣ de coup⁢ d’Etat, soulignant la nécessité pour que “l’Etat de droit” soit respecté dans le⁢ pays.
Il a ⁢également exprimé sa‌ disponibilité à ⁢prendre la défense ‍de l’Etat si⁣ la Procureur Général est​ incapable d’assumer⁤ ses ⁤fonctions.
Il exhorte les journalistes à⁤ enquêter sur les allégations selon lesquelles sa propre maison aurait été ​attaqué, affirmant qu’aucune autre maison que ​la ‍garde nationale n’a été envahie lors de‌ ces événements tragiques.

“La​ Guinée-Bissau ne peut plus vivre dans ‍le théâtre”

Le président insiste sur le fait que toutes ⁢les ​personnes impliquées dans la tentative ​de coup d’Etat paieront cher pour​ leurs actes. Sissoco Embaló a également déclaré qu'”il y a des indications”, y compris des écoutes téléphoniques, que “ce coup d’État” n’est pas nouveau, qu'”il a été préparé avant le 16 novembre”, jour de la commémoration officielle du 50e anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau, organisée par la Présidence de la République.

Le président estime que le commandant de la Garde nationale, Vítor Tchongo, arrêté vendredi, a agi “sur ordre” lorsqu’il s’est rendu dans les cellules de la police judiciaire pour en retirer les deux dirigeants et les emmener à la caserne. Il souligne‍ également que Vítor Tchongo n’a ⁢”pas le profil d’un fou”.

Enfin, il ‍met en garde ⁣contre toute tentative de ⁣coup d’Etat à l’avenir, affirmant que le pays ne peut plus‌ vivre dans‍ un climat d’instabilité politique.

Le président de la ⁤République de‌ la Guinée-Bissau

Le président conclut en‍ rappelant que “le bataillon de la garde présidentielle est‍ en charge de la protection du Président” et insiste sur la nécessité ‌de respecter les⁤ institutions démocratiques et la loi dans le pays.
Cette tentative de coup d’Etat, selon lui, ne restera ⁣pas impunie et les coupables devront répondre de leurs⁢ actes devant​ la justice. La Guinée-Bissau est un pays en développement qui mérite‍ un avenir paisible et prospère​ pour le bien de tous ses citoyens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *