Escroquerie à Ouagadougou : comment Facebook et WhatsApp étaient utilisés pour arnaquer les gens

 

La Gendarmerie nationale burkinabè est réputée pour montrer les muscles et traquer sans relâche les hors-la-loi. Et cette fois-ci, elle a encore frappé un grand coup en interpellant⁤ trois présumés arnaqueurs⁤ qui ont eu‌ l’audace de duper les ‌gens avec leurs combines machiavéliques utilisant, entre ⁤autres, les réseaux sociaux ⁢tels que Facebook et WhatsApp.

Eh oui, il semblerait que ⁤ces arnaqueurs ‌ne trouvent plus suffisamment de personnes à ⁣escroquer⁤ dans la vraie vie ‍et ont décidé de‌ s’en prendre aux utilisateurs innocents d’internet ! Selon un communiqué officiel de la Gendarmerie, ​tout a commencé avec ⁤une simple plainte contre X⁣ pour arnaque en novembre 2023. ⁤Mais grâce aux enquêtes menées par la Cellule Police Technique et Scientifique de la Section de Recherches de la Troisième Légion à Ouagadougou, les coupables ont été appréhendés dans les quartiers Garghin​ et ⁤Tengandogo ‍de la capitale burkinabè.

En effet, les malfaiteurs ⁣en question étaient deux étrangers et un Burkinabè, ce qui nous laisse perplexe quant à⁣ la nationalité du cerveau derrière cette opération mafieuse. Mais rassurez-vous, la Gendarmerie ne‌ compte pas en rester là et poursuit ses investigations pour mettre hors d’état de nuire les éventuels complices de ces escrocs et démanteler⁢ d’autres réseaux similaires. On sait tous que la Gendarmerie‌ ne fait aucun cadeau aux méchants !

D’après les​ informations recueillies, ces imposteurs sévissaient en publiant de fausses offres d’emploi ‍pour des entreprises importantes du Burkina Faso. Et pour ⁢rendre leur arnaque plus⁢ crédible, ils demandaient aux victimes de leur fournir des documents officiels tels que des extraits d’actes de naissance, des passeports ⁣et des diplômes.

Mais ça ne s’arrêtait pas là, car les malfrats⁣ contactaient​ ensuite leurs victimes pour les informer qu’elles avaient été sélectionnées et qu’elles ​devaient⁣ se rendre dans les locaux de l’entreprise en question pour passer un entretien… Jusque-là, tout semble normal, non ? Eh bien, détrompez-vous⁤ ! Une fois que les‌ victimes arrivaient‌ à​ Ouagadougou,‌ elles étaient séquestrées dans⁢ un bâtiment en attendant que ces escrocs sans scrupules entrent en contact avec leurs proches pour leur extorquer de l’argent.

Et là, à ce moment ‌précis, les choses devenaient vraiment bizarres. Parce que ces malhonnêtes​ n’hésitaient pas à demander des sommes allant de⁤ 500 000 à 800 000 francs CFA. Mais pour quelle raison ? Eh bien, attendez de voir la suite…

Si les malheureuses victimes arrivaient à réunir la somme demandée, les escrocs leur présentaient une activité appelée ‍QNET. Et ‌là, ⁢le pot-aux-roses était dévoilé :⁢ l’argent récolté​ servait en réalité à payer⁢ des produits de cette ​fameuse activité ⁣commerciale. ‌Et évidemment, les pauvres gens pouvaient ⁣choisir d’adhérer à QNET ou pas, mais leur argent ne leur serait pas remboursé. C’est pas diabolique ça ?

Mais là où ⁤ça devient encore plus surprenant, c’est​ que d’après​ la Gendarmerie, la⁣ plupart des complices étaient des ressortissants étrangers venant de pays tels⁣ que le Cameroun, le Mali ou encore la Guinée Conakry. On peut⁤ se demander ⁢comment ces escrocs ont⁢ pu attirer des personnes vivant dans des pays étrangers, mais ne perdons pas espoir ​car la Gendarmerie est sur le cas⁢ !

En attendant, la population burkinabé est mise en garde contre ce type d’arnaque et invité à redoubler de ⁢vigilance face aux offres d’emploi suspectes sur les réseaux sociaux. Et​ si jamais vous êtes victime d’une tentative d’escroquerie, n’hésitez pas à contacter⁢ les ⁤numéros d’urgence suivants :⁢ Centre National de Veille et d’Alerte (1010), Gendarmerie (16) ou Police (17). On ne sait jamais, ça pourrait vous éviter de tomber dans les filets de ces escrocs sans scrupules !

La morale de l’histoire ? Ne vous fiez pas à tout ce que vous voyez sur internet, ‌et surtout pas⁤ aux⁤ offres d’emploi trop alléchantes pour être vraies. Et ⁢surtout, soyez prudent, car on ne sait jamais qui se cache derrière ⁢l’écran d’un ordinateur ou d’un téléphone… Sur ce, je vous ‍laisse avec ⁤ces sages paroles : ⁢méfiez-vous ⁣des belles promesses​ des inconnus sur la toile, ⁤et tout ira bien pour vous !

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *