37 morts dans le bombardement d’Omdurman alors que les raids aériens s’intensifient à Khartoum: les détails choquants

Une violente échange ⁢d’artillerie entre les Forces armées ‌soudanaises (FAS) et les Forces de soutien ⁤rapide (FSR) à Omdourman⁣ hier⁤ a causé la mort de 37 personnes et blessé 29 autres, tandis que les bombardements et ‍les frappes ⁣aériennes ont continué sur des sites civils dans⁣ la ville de Khartoum.

Les résidents du Bloc 76 du​ quartier ⁤El Thawra au nord-ouest d’Omdourman ont déclaré à⁤ Radio Dabanga que les bombardements ⁢continus du FSR ont entraîné la mort d’environ 37 personnes, ⁢dont 17 ont été tuées dans les⁢ rues. ⁢12 autres étaient des volontaires⁢ suivant un cours de premiers secours. Les autres victimes ont été touchées mortellement dans leurs maisons.

“Des tirs intenses d’artillerie par le FSR⁤ ont duré​ longtemps tandis que des avions militaires⁣ et des drones ont bombardé des sites⁤ dans ‌le quartier. Le réseau de communication a repris ses⁣ services ⁣après une‌ interruption de trois semaines”, ont indiqué les sources.

Dans le sud de Khartoum, une famille de sept personnes ⁢a⁣ été tuée dans une frappe aérienne‌ sur‌ le quartier El Nahda (anciennement ⁤Ingaz). Au centre‌ de‍ Khartoum, la Banque ⁤Byblos Tower a été bombardée, endommageant ‍son infrastructure. ‌Des maisons dans les quartiers de Burri, El Jereif Gharib, El Ta’if et Arkoweet à Khartoum, ainsi que dans plusieurs quartiers⁤ de Sharg El⁤ Nil à Khartoum Nord​ ont‌ également été endommagées.

Les rapports de⁢ bombardements ont⁢ suivi une intensification des frappes aériennes ces trois derniers jours ​à Khartoum⁤ par les FAS. Ces attaques récentes ont causé plus de ‌100 victimes civiles ainsi que des dégâts et des destructions de installations ‍publiques et ⁢privées à travers la capitale.

Les avocats d’urgence du Soudan ont accusé les FAS et ⁤FSR dans un communiqué mercredi soir de “continuer‍ à violer ⁤le ​droit humanitaire international” en menant des attaques aériennes et d’artillerie visant les⁢ civils et ⁣les infrastructures, soulignant que les attaques⁤ de l’armée contre les cibles de FSR dans Khartoum avaient‌ “considérablement ⁤augmenté”.

La semaine dernière, ‍Radio Dabanga‍ a parlé avec le​ général de brigade Kamal Ismaïl⁣ (retraité), président de l’Association des officiers retraités et ⁤arbitrairement licenciés,‍ pour discuter des⁤ raisons ‌et de la‌ faisabilité de l’escalade militaire en cours.

Inquiet des conséquences de l’échec des négociations⁤ de⁣ Jeddah, Ismaïl a ‍déclaré qu’elle ​avait ⁢suscité la frustration parmi les⁣ Soudanais ‍et‌ “ouvre la voie à de nouvelles catastrophes”.

Lors d’une session de l’assemblée sur la situation au Soudan qui⁤ s’est tenue à⁤ Djibouti samedi, les États⁤ membres de ‌l’Autorité intergouvernementale pour le développement ⁤(IGAD) ⁢de la corne de l’Afrique ont convenu de redoubler d’efforts pour ⁢parvenir à une ​résolution pacifique de la guerre en cours entre les FAS et FSR.

Quelques ⁢heures après la publication du‍ communiqué samedi, le ​ministère ​des Affaires étrangères a publié une ⁢déclaration niant que El Burhan⁢ avait accepté ⁢de rencontrer Hemedti sans conditions.

“Les FSR semble ⁤négocier en⁢ étant en position de force alors qu’il est sur le point de contrôler les cinq États du​ Darfour”, a déclaré Aisha El Basri, chercheuse ⁢au Centre arabe pour ⁣la recherche⁤ et les études politiques et ancienne porte-parole d’UNAMID au⁢ Darfour, ‌à Radio Dabanga‌ hier. Elle ⁢a averti que le sommet de l’IGAD ‌pourrait être⁣ la dernière chance pour des négociations pacifiques.

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