Prison à Vie : Un Sud-Africain Condamné pour le Viol et le Meurtre d’une Fillette de 8 Ans

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Condamnation d’un Homme pour Meurtre et Agression Sexuelle

Un homme de 29 ans, Kgopotso Mmotse Koma, originaire du village de Mamone à Jane Furse, a été condamné à deux peines de prison à vie par la Haute Cour de Limpopo Polokwane, en Afrique du Sud. Cette décision fait suite à son implication dans l’agression sexuelle et le meurtre tragique d’une fillette de 8 ans.

Détails de l’affaire

La Cour a décidé que la peine résultant du chef d’accusation de meurtre serait purgée concomitamment à celle du viol, ce qui signifie que l’accusé devra passer le reste de sa vie en prison. Lors de son procès, Koma a plaide non coupable, mais les preuves présentées par l’État ont été accablantes et ont convaincu le jury de sa culpabilité.

Les événements se sont déroulés le 8 juin 2019, alors que la jeune Pompo Hope Seponye jouait tranquillement chez elle. L’accusé l’a abordée en lui demandant d’acheter des cigarettes dans un magasin local. Après avoir quitté le magasin, Koma a enlevé l’enfant en la conduisant dans une maison voisine, appartenant à un ami.

Une fois à l’intérieur, l’acte criminel s’est ensuivi. Koma a violé puis étranglé Pompo. Lorsqu’il se faisait tard, les parents et les membres de la communauté, inquiets, ont commencé à la chercher. Tragiquement, ils l’ont retrouvée décédée, allongée sur un lit, à moitié dévêtue.

Après l’incident, l’accusé s’est enfui, mais il a été appréhendé par la police quelques jours plus tard. Lors de l’audience de détermination de peine, l’avocate de l’État, Rendani Mulaudzi, a souligné l’absence de remords de Koma, notant qu’il avait exploité la vulnérabilité de Pompo.

Impact sur la communauté

Rendani Mulaudzi a également mentionné que Koma avait non seulement enfreint le droit à la vie de l’enfant, mais avait également causé des traumatismes profonds dans la communauté. En raison de la peur de nouveaux incidents, la famille de Pompo a déménagé dans une autre province, cherchant à fuir cette tragédie.

Réactions et prise de conscience

Le directeur du ministère public, Ivy Thenga, s’est réjoui de cette condamnation. Elle a encouragé la société à se mobiliser contre la violence faite aux femmes et aux enfants, un fléau qui nécessite une attention collective.

Thenga a également félicité l’engagement et le professionnalisme de l’avocate, ainsi que de toutes les personnes impliquées dans ce dossier, qui a permis d’obtenir cette sentence qui, espérons-le, enverra un message fort contre de telles atrocités.

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