Mon mari dit qu’il m’a trompé avec l’américaine parce qu’il voit une bonne opportunité pour nous d’aller au USA

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Mon mari et moi, on s’est dit « oui » il y a un an à peine, et notre vie a été illuminée par l’arrivée de notre merveilleux bébé. Deux ans avant tout ça, nos chemins se sont croisés, une rencontre presque ordinaire, qui a débouché sur un mariage et puis un amour tendre et sincère.

Six mois après notre mariage, une petite fissure est apparue dans cet univers doux : il a renoué avec une ancienne amie installée aux États-Unis. Le genre de réapparition qu’on n’attend pas toujours, tu vois ? Ce lien déconcertant m’a mise mal à l’aise, et je lui en ai parlé. Lui, tout en douceur, m’a rassurée : « On est juste amis, rien d’autre », m’a-t-il dit. Et ces mots, je les ai avalés comme on boit une tasse de thé chaud, plein de confiance.

Mais l’instinct, tu connais, c’est souvent le témoin silencieux qui voit ce que le cœur refuse de croire. Moi, je n’avais aucune preuve, juste ce sentiment amer que quelque chose clochait. Puis est arrivé le jour de la césarienne. J’ai pleuré comme jamais, pas seulement à cause de l’opération, mais aussi à cause de ce sentiment intérieur qu’une déception approche avec cette américaine dans les parages. Les hormones y étaient aussi pour quelque chose. Il m’a prise dans les yeux et m’a juré qu’il allait parlé à cette femme, qu’il allait tracé des limites claires, et qu’il ne me ferait jamais de mal. Son regard était intense, presque désespéré ; j’ai voulu y croire, parce que je l’aimais, parce qu’il était le seul homme que j’aie jamais connu et que ça compte, tu sais, quand ton monde se résume à une histoire d’amour.

Après ses doux mots rassurants, je suis partie me reposer chez mes parents, pour récupérer après l’accouchement, entourée de tendresse et de soins familiaux. Mais cette pause m’a aussi éloignée de la réalité et de lui. Ce « congé parental » a été l’occasion pour lui de reprendre le fil de son jeu en douceur. Il continuait à me parler d’elle, un peu, en choisissant soigneusement ce qu’il voulait que j’entende.

Un jour, j’ai pris une décision que je ne pensais jamais prendre : j’ai consulté son téléphone. C’était comme ouvrir une porte interdite et ce que j’ai vu m’a frappée comme un coup. Elle ne savait même pas qu’il était marié ; elle pensait qu’il était son futur mari. Elle est même venue ici, dans notre pays, pour deux semaines, et ils ont passé ce temps ensemble pendant que j’étais à l’hôpital, dans notre maison, avec tout ce que ça signifie…

Quand je lui ai fait face, son histoire était vide. Il a dit qu’il avait agi ainsi parce qu’il voyait là une opportunité pour nous permettre de déménager, de partir aux USA, de construire une nouvelle vie grâce à elle, en famille. Ce qu’il appelle une « opportunité » m’a laissée sans voix. Cette excuse m’a juste brisée un peu plus. Il ne m’a pas seulement trompée, il a aussi profané notre maison, notre lit, cet endroit où je me sentais en sécurité. Il a encore menti en disant que tout s’était passé à l’hôtel.

Aujourd’hui, il… il dit qu’il est désolé. Ce mot ne me fait plus ni chaud ni froid. Il le prononce maintenant parce qu’il s’est fait prendre. Comme une confession de circonstance, pas un vrai regret. Je lui aussi menti que je lui pardonnais. Mais, sincèrement, je me demande encore si je suis vraiment capable de le faire. La blessure est là, brûlante. Plus je repense à tout ça, plus ma colère enfle comme une montagne se préparant à entrer en éruption.

Il prétend vouloir arranger les choses, mais à travers ses actes, je me sens transformée en… je ne sais pas trop comment dire, « sa boniche de maison ». Il ne fait que raconter des mensonges à cette américaine, comme à moi, pour qu’elle ne découvre jamais la vérité de notre mariage, comme si j’étais juste la mère du bébé qu’on partage, et non pas sa femme. Ce geste, s’il a un sens, me blesse encore plus profondément que tout le reste.

Je l’aimais, oui, profondément. Et maintenant, j’ai la sensation étrange et terrifiante que cette tendresse se mue en une colère aiguë, presque incontrôlable. Une part de moi veut lui pardonner, veut que ça s’arrête. Mais une autre part, la plus honnête, ne sait pas comment. Je ne sais pas comment on passe de l’amour à… à ça pour revenir encore à l’amour. Je ne sais même pas si je veux encore savoir. Il y a trop de mensonges de sa part, trop de fausses promesses.

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