Le mariage choquant entre une fillette de quatre ans et un homme de 54 ans dans la communauté d’Akeddei, au sein du gouvernement local de Sagbama, dans l’Etat de Bayelsa, a suscité de vives critiques. Selon plusieurs groupes de défense des droits des enfants, tels que la Fondation Do, ce mariage est en violation de la Constitution nigériane et de la loi sur les droits de l’enfant.
En effet, cette union illégale entre la fillette et un homme adulte nommé Elder Akpos, a été arrangée par les parents de la jeune fille. Ces derniers prétendent que cet homme était son mari dans une vie antérieure. D’après des sources communautaires, la fillette a affirmé que cet homme avait été son mari et qu’il était décédé de façon inexplicable. Depuis lors, elle avait traversé différents endroits à la recherche de son précédent mari décédé.
Une source locale a déclaré : « La petite mariée a affirmé que si elle n’épousait pas cet homme, elle n’aurait plus de raison de vivre dans la communauté d’Akeddei et qu’elle partirait paisiblement pour rejoindre son mari défunt. » Face à cette situation préoccupante, les habitants d’Akeddei ont décidé d’organiser une cérémonie de mariage luxueuse pour célébrer l’union de ces deux âmes qui seraient liées par leur vie antérieure.
Cependant, la Fondation Do, représentée par son président dans l’Etat de Bayelsa, Elvis Mannie Esq, a déclaré qu’elle mènerait une enquête sur cette affaire et interviendrait pour protéger l’enfant en question. Dans un communiqué, la fondation a qualifié ce mariage d’enfants de « choquant et méprisable » et l’a dénoncé comme une activité criminelle qui peut compromettre les progrès considérables réalisés par le gouvernement et le peuple de l’Etat de Bayelsa dans la protection des droits de l’enfant.
Il est important de rappeler que la loi sur les droits de l’enfant a été promulguée en 2016 et reste en vigueur dans l’Etat de Bayelsa, dans le but de protéger les enfants et leurs droits fondamentaux. Ce mariage choquant et méprisable ne doit pas être toléré et des actions concrètes doivent être prises pour protéger cette fillette et tous les autres enfants vulnérables.
Nous devons tous travailler ensemble pour mettre fin à ces pratiques néfastes et garantir que chaque enfant ait le droit de grandir en sécurité et d’avoir un avenir sain et épanoui. Ne restons pas silencieux face à l’exploitation et la violation des droits de ces enfants innocents. La protection de nos enfants est une responsabilité collective et nous devons tous agir pour mettre fin à ces mariages d’enfants. Nous espérons que le gouvernement et les autorités locales prendront des mesures pour mettre fin à cette pratique et protéger les enfants de notre pays.