Ethiopie : 50 suspects arrêtés pour actes de terreur et de violence contre Addis-Abeba

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Mardi, une ​nouvelle fracassante a secoué la ville d’Addis-Abeba : la Joint Security and Intelligence Task Force a réussi‍ à‍ mettre la main sur 50 individus soupçonnés‍ de fomenter des ‍actes de terreur et de violence dans la capitale et ⁤ses alentours. En effet, après une ‍traque intense de 5 mois, la task force a réussi à⁣ déjouer les plans de ce groupe clandestin ⁤qui menaçait la sécurité de la région. Le⁤ groupe en question aurait fomenté des actions terroristes dans⁢ la⁤ région d’Amhara, ⁣mais après avoir été démasqué et contré par les forces de sécurité régionales et fédérales, il⁤ aurait ‌orienté ses plans vers​ Addis-Abeba et ses environs.

Ces individus dangereux opéraient à partir de bases situées à Addis‌ Abeba,​ à Menjar Shenkora dans la zone de North Shoa de la région d’Amhara, où ils s’entraînaient et préparaient leurs attaques. Selon la déclaration de la ‍task force, ⁤le groupe était également en ⁤lien avec certains fidèles de l’Église ​orthodoxe éthiopienne Tewahedo, allant même jusqu’à utiliser des locaux de cette dernière pour‌ mener leurs activités illégales en toute discrétion. Mais grâce à une opération​ secrète minutieusement⁢ planifiée, les forces de sécurité ⁣ont réussi⁢ à mettre un terme à ces agissements criminels.

Les 50 suspects appréhendés lors de cette opération étaient en possession d’armes ‍de diverses sortes, de bombes,‌ de matériaux incendiaires, ainsi que ‍de billets provenant de différents pays et de carnets bancaires. Les chefs du groupe, Nigatu Gebreyesus (alias Abraham), Fasil Getachew et Tewolde Birhan, ont été‍ arrêtés, ainsi que d’autres membres clés tels que Dawit Woldegiorgis, d’anciens militaires et des personnalités médiatiques. Plus inquiétant encore, la tâche force a révélé que le groupe clandestin entretenait des liens avec‍ un autre groupe‌ armé dirigé par l’ancien chef du parti d’opposition Eskindir Nega, et que certains de ses membres ‌étaient basés ⁢à ⁢l’étranger. Parmi ces individus, des personnes influentes aux parcours professionnels ‌divers, tels​ que le professeur assistant Wendosen⁢ Aseffa, le professeur assistant Sisay Awugechew et Yordanos Aleme,⁢ ont été ‍identifiés.

Face à cette menace grandissante, les forces de sécurité ont lancé un appel à la ‌population ‍pour qu’elle continue de coopérer et de ⁤signaler toute activité suspecte. Les ⁢institutions religieuses ont également ​été averties​ de surveiller leurs locaux et de⁤ prendre les mesures nécessaires pour empêcher ‌des activités illégales d’y avoir lieu.

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