Mes chers lecteurs,
Aujourd’hui je vous présente une histoire digne d’un véritable japap de femme aux longs yeux. Imaginez un homme, désemparé, pris au piège dans un combat judiciaire contre son ex-femme, une femme qui n’a apparemment pas encore assez de l’argent qu’elle a avec son nouveau étalon américain, et réclame aussi la moitié des biens à son malheureux ex-mari.
Tout a commencé en novembre 1998, quand ces deux tourtereaux ont décidé de s’unir dans les liens sacrés du mariage. Ils ont même eu trois enfants ensemble, c’est vous dire à quel point leur amour était aussi solide que la Tour Eiffel (enfin, avant qu’elle ne rouille).
Mais malheureusement, comme dans la plupart des films romantiques, leur amour n’a pas résisté aux épreuves du temps et ils se sont séparés en mai 2014. Mais là où l’histoire prend une tournure tragique (si on peut appeler ça comme ça), c’est que madame est partie se remarier aux États-Unis et a ensuite décidé de revenir pour récupérer sa part des biens du couple. Comme si son nouveau mariage ne lui avait pas apporté assez de richesse. Et pour ça, elle n’a pas trouvé mieux que de traîner son ex-mari devant les tribunaux et de demander une jolie somme de 25 millions de shillings.
Mais notre héros, bien évidemment, n’est pas dupe. Il a bien précisé que ces biens ne lui appartenaient pas totalement et que certains appartenaient à ses enfants et à d’autres personnes. Et puis, il a ajouté que sa chère ex-épouse n’a pas du tout contribué à l’acquisition et à la création de ces richesses (et si elle avait mis la main à la pâte, peut-être qu’ils ne seraient pas dans cette situation, hein).
Bien sûr, il a fait appel de la décision de la cour, arguant que madame méritait plus du tout de ses biens. Pris dans un étau financier, il a déclaré ne pas avoir les fonds nécessaires pour payer les 25 millions de shillings dans le délai imparti de six mois.
Mais comme dans toute bonne comédie, il y a toujours un imprévu pour apporter un peu de piment. L’avocat de madame a eu le culot de dire que le recours de monsieur n’a pas été déposé à temps (sans doute était-il occupé à compter tous ces millions de shillings). Heureusement, l’avocat de monsieur a eu la réponse parfaite : le retard était dû à un greffier adjoint incapable de signer dans les délais requis. Qui a dit que les greffiers étaient là pour aider la justice ? Et pour notre plus grand bonheur (et celui de monsieur), le juge a donné raison à monsieur en affirmant que le greffier était le seul responsable du retard (ouf, on a eu peur). Allez hop, premier point pour la défense !
En bref, la Cour d’appel a décidé de mettre un terme à cette tragi-comédie en suspendant temporairement la décision de la cour précédente jusqu’à ce que l’appel soit traité. On souhaite bon courage à monsieur pour la suite de ses aventures judiciaires, et surtout, je ne sais pas pour vous mais je souhaite que l’ex-femme ne touche aucun sous, kik kok. Après tout, elle a laissé sa part du gâteau pour aller manger celui de son américain. Ça ne lui suffit pas !!!