Vers un assouplissement des sanctions contre le Niger: la Cedeao ouvre la voie

À la réunion d’Abuja, les membres de la Cedeao ont pris des mesures encourageantes pour ouvrir la voie à‍ un‍ possible assouplissement ‌des sanctions imposées⁤ au Niger. Selon les membres de la Cedeao,‌ la⁢ décision de lever progressivement‍ les sanctions est ⁢conditionnée à⁢ une “transition ‍courte” orchestrée par le régime militaire actuel, le Conseil‌ national de la sauvegarde de la patrie (CNSP).Un‍ comité présidé par les ⁤chefs d’État‍ du Bénin, du Togo et de Sierra Leone a été mis en place pour négocier avec‍ le CNSP ‌sur les engagements nécessaires avant tout ​allègement des sanctions.Afin d’assurer le succès de ces négociations, Omar Touray,⁤ président de la commission ⁤de la Cedeao, a souligné que les résultats ‌de ces discussions auront un impact sur la‌ levée progressive des sanctions. Toutefois, si le CNSP ne respecte pas les ⁤engagements convenus, ⁢le maintien des ⁣sanctions est plus que probable.Le coup d’État du 26 juillet qui a ‍renversé le‌ président‍ Mohamed⁢ Bazoum ‍a‌ entraîné l’imposition de lourdes sanctions économiques et financières⁢ par⁤ la Cedeao en août. La visite du président de transition nigérien, le général‍ Abdourahamane Tiani, au Togo a précédé cette décision et souligne les efforts​ diplomatiques en cours.La Cedeao insiste fermement ⁣sur la nécessité⁢ pour Niamey ⁢de s’engager dans une “feuille de route⁣ courte” afin de rétablir l’ordre ‌constitutionnel et de revenir à un régime civil. Les discussions en cours, notamment sur la‍ durée de la ⁣transition et la situation de Bazoum, montrent une volonté de dialogue, mais ‍la⁣ Cedeao reste vigilante quant au respect des engagements par le CNSP.Cette ouverture de la Cedeao intervient dans​ un contexte régional où⁢ plusieurs pays membres, dont ​le Niger, ont récemment été‌ dirigés par‌ des régimes militaires. La pression internationale, avec la participation de la secrétaire⁢ d’État ​adjointe américaine aux Affaires⁤ africaines, Molly Phee,‍ va dans le sens du ​rétablissement de la démocratie et du renforcement de la stabilité⁣ dans ⁢la région. La Cedeao souligne l’importance de renouer le dialogue tout en ⁤exprimant des inquiétudes quant à la multiplication des régimes⁢ militaires et ses implications sur la stabilité régionale.Il ⁣est essentiel de mettre en place des solutions durables pour garantir la paix‌ et la prospérité dans la région. Cette décision de la Cedeao est‍ un pas en​ avant vers‍ une résolution pacifique de la​ crise au Niger, mais ⁣elle rappelle également que le respect de l’ordre constitutionnel et le retour à un régime civil ‌demeurent​ des principes fondamentaux pour la stabilité et la‍ démocratie dans la région. Espérons ‌que les négociations‍ en cours aboutiront à des ‌résultats constructifs ⁣et que le Niger pourra ⁢rapidement retrouver sa stabilité et sa voie vers la démocratie.

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