Liberté de presse en Éthiopie : Plus de 12 ambassades appellent à la libération des journalistes emprisonnés pour avoir exercé leur métier

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À l’occasion ⁣de la Journée mondiale de la​ liberté de la presse, des⁣ missions diplomatiques occidentales basées en Éthiopie⁢ ont appelé à la libération⁣ des journalistes éthiopiens injustement détenus. La liberté de‍ la ⁣presse est un droit fondamental qui doit être ⁤protégé et‍ respecté. Cette‌ déclaration commune a​ été publiée aujourd’hui, en cette Journée mondiale de la liberté⁢ de la​ presse, célébrée⁢ chaque année le ⁢3 mai.

Le groupe ⁢a déclaré que malheureusement, en Éthiopie, certains journalistes sont intimidés et emprisonnés⁤ pour avoir ​simplement fait leur travail.​ Ils appellent ⁣donc à⁢ leur libération ⁢et demandent un monde‍ où les journalistes peuvent informer librement et sans⁢ crainte de représailles.

L’indice de la liberté de la presse⁣ en Éthiopie continue de baisser selon Reporters sans ⁤frontières (RSF), avec un‍ classement de 141 sur 180 pays et une chute de 10 points depuis l’année dernière. Cette détérioration est due ‌aux conflits interethniques et‌ à la guerre civile‍ qui ont ‍relancé ⁤la​ peur des⁣ représailles chez les‌ journalistes.

L’enquête 2024 du Comité pour la protection ​des⁤ journalistes (CPJ) classe également ‍l’Éthiopie parmi les pires‌ pays d’Afrique subsaharienne pour la détention de journalistes, après l’Érythrée et l’Égypte.

Une récente enquête⁢ d’Afrobaromètre montre⁣ que la majorité ‍des Éthiopiens⁢ souhaitent des médias libres de toute ingérence‍ gouvernementale pour pouvoir ​tenir le​ gouvernement responsable.

Cette année, l’appel conjoint a été lancé par‍ un groupe ⁣de 18 missions diplomatiques, dont l’UE, les États-Unis, ​le Royaume-Uni et plusieurs autres pays européens. Ces pays ⁣se joignent à⁣ cette déclaration pour soutenir la liberté de la presse en Éthiopie et pour demander la⁢ libération des journalistes​ injustement détenus.

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