Des dizaines d’individus appartenant à différentes sectes de l’État d’Ogun ont choisi de renoncer à leur adhésion et de se livrer à la police, dans un geste de rédemption et de réconciliation. Cette nouvelle a été révélée par le commissaire de police d’Ogun, Abiodun Alamutu, qui a fait savoir qu’au total 48 membres de divers groupes sectaires de la région de Sagamu ont décidé de se détourner de leurs activités illégales et de remettre leurs armes à feu aux autorités policières. Parmi les armes soumises par ces cultistes qui ont fait serment de changer de vie, on retrouve un pistolet à pompe, quatre canons doubles, sept canons simples, deux pistolets anglais, quatre pistolets de fabrication locale et 35 cartouches.
Dans un acte symbolique de paix, ces armes ont été remises à la police lors d’une cérémonie au palais d’Akarigbo. Le commissaire Alamutu a souligné que cette amnistie accordée aux sectateurs est une initiative visant à leur offrir une seconde chance de devenir de meilleurs citoyens et de contribuer à la coexistence pacifique dans l’État d’Ogun. Il a également rappelé les nombreux conflits meurtriers provoqués par les affrontements entre différentes sectes dans le passé, qui ont causé des pertes en vies humaines à Sagamu.
Cependant, grâce aux efforts conjoints du gouvernement et des dirigeants traditionnels, cette initiative vise à mettre fin à ces violences et à encourager les cultistes à se détourner de leur adhésion à ces groupes illégaux. Selon le commissaire, cette démarche est en accord avec la directive de l’inspecteur général de la police, Kayode Egbetokun, qui a ordonné la restitution de toutes les armes à feu illicites et a encouragé même ceux qui ont un permis à le rendre également. Il est donc vivement encouragé aux sectateurs de l’État d’Ogun de saisir cette opportunité en or pour se repentir de leurs actes passés et renoncer à leur appartenance. Car, comme l’a souligné le commissaire, une fois cette fenêtre de pardon fermée, toute personne arrêtée sera considérée comme un criminel de droit commun et sera traitée en conséquence.
L’Akarigbo et le dirigeant suprême du pays Remo, Oba Babatunde Ajayi, ont exprimé leur satisfaction face à cette amnistie accordée aux cultistes, qui est le résultat de nombreux dialogues et engagements entre les autorités et les membres de ces groupes. Ils ont également appelé tous les sectateurs à saisir cette opportunité pour tourner une nouvelle page dans leur vie et contribuer au bien-être de leur communauté.