Incident tragique à la garnison de Douala : une femme enceinte est décédée sous anesthésie pour une entorse à la cheville. Cela soulève la question de savoir pourquoi les médecins ont décidé d’utiliser une anesthésie générale dans un cas aussi simple.
Au-delà de ce choix médical douteux, cet incident met toutefois en lumière les nombreux problèmes auxquels le système de santé camerounais est actuellement confronté, notamment le manque de ressources médicales et la formation inadéquate des professionnels de santé.
Une jeune femme enceinte qui avait subi une simple entorse à la cheville est malheureusement décédée alors qu’elle était sous anesthésie générale. Le dénonciateur Nzui Manto a rendu cette information publique, mais les autorités compétentes ne l’ont pas encore vérifiée.
Selon le récit de Nzui Manto, Mlle Kemogne, une jeune femme, est arrivée à la garnison militaire de Douala après avoir souffert de douleurs aux pieds lors de l’accident de voiture. Un médecin a déterminé que la cheville avait été foulée après avoir effectué plusieurs examens et a suggéré une intervention chirurgicale.
Cependant, les médecins ont décidé d’administrer au patient une anesthésie générale plutôt que l’anesthésie locale qui aurait été plus appropriée pour ce type d’opération mineure. Malheureusement, Mme Kemogne est décédée au cours de l’opération à la suite de ce choix qui a eu des conséquences tragiques. Le médecin de l’établissement a informé la famille de l’échec de la procédure et a regretté le drame.
Malheureusement, il y a eu d’autres cas de DCS dans les hôpitaux camerounais à la suite d’une prétendue erreur médicale. Des incidents similaires ont également été signalés, notamment la mort de Sylvain Sop et Sammy Lenow à la suite de fractures au bras. La question qui se pose alors est la suivante : « Pourquoi les médecins ont-ils choisi l’anesthésie générale pour une simple entorse de la cheville ? »
Certains professionnels de la santé affirment que l’anesthésie générale, en particulier pour les femmes enceintes, comporte un risque plus élevé que l’anesthésie locale. De plus, il est essentiel de se rappeler que les opérations mineures comme celle subie par Mme Kemogne ne sont généralement pas recommandées pour l’anesthésie générale. Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé place le Cameroun 170e sur 190 pays en termes de qualité des soins de santé, ce qui est préoccupant. Cet incident, en plus de cette décision médicale controversée, met également en lumière les nombreux problèmes auxquels le système de santé du pays est confronté.
En outre, de nombreux patients sont contraints de recourir à des établissements de santé privés coûteux en raison de l’insuffisance des infrastructures de santé, ce qui complique l’accès aux soins pour les plus pauvres. Afin d’assurer la sécurité de ses citoyens et leur bien-être, il est urgent que le gouvernement camerounais prenne des mesures pour résoudre ces problèmes et améliorer le niveau des soins de santé dans le pays.
Afin d’établir les responsabilités et d’empêcher qu’une tragédie similaire ne se reproduise, cet incident tragique impliquant Mme Kemogne doit faire l’objet d’une enquête approfondie. Seul un système de santé robuste et efficace peut garantir une priorité absolue à la vie et à la santé des citoyens camerounais. En fin de compte, espérons que cette tragédie servira de catalyseur à des changements positifs dans le système de santé camerounais, qui mettront fin aux tragédies de ce genre.