Le sujet des migrants est de plus en plus inquiétant ces dernières années. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) vient de publier un nouveau rapport mettant en lumière des données alarmantes sur les décès et disparitions de migrants au cours des dix dernières années.
Ce rapport a mis en évidence un fait troublant : plus de deux tiers des migrants décédés n’ont pas été identifiés. Ces chiffres mettent en évidence la nécessité d’améliorer les opérations de recherche et de sauvetage. Selon Jorge Galindo, porte-parole du Global Data Institute de l’OIM, 2020 a été l’année la plus meurtrière de la dernière décennie pour les migrants : « Les chiffres sont alarmants. Depuis dix ans, des milliers de personnes ont perdu la vie en cherchant à en trouver une meilleure. »
Le rapport révèle également que plus de 60% des décès recensés par le projet « Missing Migrants » sont dus à la noyade. Rien qu’en Méditerranée, plus de 28 000 décès et disparitions ont été enregistrés. Ces chiffres sont dévastateurs et soulignent l’urgence d’agir pour protéger la vie des migrants.
L’OIM a souligné que la plupart des informations sur les décès et les disparitions de migrants proviennent de sources très diverses, telles que des gouvernements, des fonctionnaires des Nations unies et des organisations de la société civile. Le projet « Missing Migrants » est actuellement la seule base de données mondiale en libre accès sur ce sujet crucial, mais il reste encore beaucoup à faire.
La question des migrants est un sujet complexe et douloureux, qui ne peut pas être résumé en quelques chiffres. Il s’agit de personnes en quête d’une vie meilleure, prêtes à risquer leur vie pour atteindre leur but. Ces chiffres représentent des vies perdues, des familles dévastées, des rêves brisés. Il est donc essentiel de mettre en place des mesures pour protéger les migrants et de travailler ensemble pour trouver des solutions à cette crise humanitaire.