Le 20 mai 2024, une nouvelle ère sera célébrée dans tout le territoire camerounais. C’est la fête nationale, un jour historique où les citoyens se rassemblent pour commémorer l’indépendance du pays et célébrer ses symboles nationaux. Mais pour le parti Social Democratic Front (SDF), l’un des neuf partis politiques autorisés à défilé ce jour-là, les choses sont devenues compliquées.
Dans un communiqué de presse, le SDF a partagé ses consignes de participation à ses militants. Selon ces instructions, les membres du SDF doivent respecter les symboles nationaux tels que le drapeau, l’hymne national, la devise, les sceaux et les armoiries de la République lors du défilé. Cependant, une exigence controversée des autorités a créé un différend entre le parti et le gouvernement.
En effet, les autorités administratives ont demandé que les effigies du chef de l’Etat, Paul Biya, soient arborées lors du défilé. Mais le SDF refuse catégoriquement cette demande, la qualifiant de manœuvre visant à écarter le parti de l’événement national en tant qu’opposition au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Cette situation a été dénoncée par le président régional du SDF pour le Sud, Felix Gildas Mbida Belinga, qui a exprimé son désaccord avec cette exigence et a demandé des justifications légales ou réglementaires au préfet de la Mvila.
En attendant une réponse officielle, le SDF a recommandé à ses défilants de maintenir la propreté, la discipline et de respecter les symboles nationaux. Malgré les différends politiques, le SDF reste déterminé à célébrer la fête nationale en tant que partie prenante de la nation camerounaise.