En annonçant le report de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en janvier 2026 au lieu de juin et juillet 2025, la Confédération africaine de football (CAF) soulève de nombreuses interrogations. Cette décision inattendue a été motivée par un “calendrier FIFA surchargé”, selon les déclarations du secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba. Mais qu’est-ce qui a poussé la CAF à prendre cette décision et quelles en seront les conséquences pour les joueurs africains ?
Selon les experts, cette décision aurait un impact important sur les joueurs, qui enchaîneraient ainsi deux compétitions majeures en peu de temps. En effet, la prochaine Coupe du monde des clubs se déroulera du 15 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis, avec la participation de 32 équipes. Parmi elles, quatre équipes africaines : Al-Ahly, le Wydad Casablanca, l’Espérance Tunis et les Mamelodi Sundowns. Cela signifierait que les joueurs africains, qu’ils évoluent dans des clubs africains, européens ou asiatiques, devraient jongler entre deux compétitions majeures en peu de temps. Une situation compliquée pour leur état physique et leur récupération.
Les joueurs devront ainsi attendre presque six mois entre leur participation à la Coupe du monde des clubs aux États-Unis et la CAN au Maroc. Cette décision a suscité de vives réactions de la part des fans et des joueurs africains, mais les autorités de la CAF semblent avoir pris en compte les intérêts des joueurs. En décidant de reporter la CAN en janvier 2026, elles répondent à la question : est-ce que cela serait dans l’intérêt des joueurs de jouer immédiatement après la Coupe du monde des clubs en Amérique ?
Malgré la frustration et la déception des fans de football africain, cette décision a été prise dans l’intérêt des joueurs et de leur santé physique et mentale. Cela laisse également plus de temps aux équipes pour se préparer à la compétition et assurer des matchs de qualité.