Le Tchad a récemment été le théâtre d’une attaque violente perpétrée par le groupe terroriste Boko Haram. Ce groupe, dont l’influence sévit déjà depuis 2009 dans le nord-est du Nigeria, a frappé la nuit du 27 au 28 octobre 2024, ciblant la garnison militaire de Barkaram. Située à l’ouest de Ngouboua dans la province du Lac, près de la frontière nigériane, cette attaque a fait près de quarante victimes parmi les soldats tchadiens.
Le Contexte de l’Attaque
Les informations relayées par la Présidence de la République révèlent l’ampleur de cette tragédie qui a plongé le peuple tchadien dans le deuil. Selon des sources indépendantes, les assaillants, nombreux et lourdement armés, ont assiégé la base militaire. Ce qui est alarmant, c’est que la garnison abritait plus de 200 soldats et que le bilan pourrait dépasser les soixante soldats tombés.
Réactions du Président et de l’État
Face à cette offensive d’une ampleur sans précédent, le président Mahamat Idriss Déby Itno s’est rapidement déplacé sur les lieux de l’attaque dès l’aube du 28 octobre. Ce déplacement avait pour but de :
- Recueillir des informations concrètes sur les événements.
- Rendre hommage aux soldats décédés et témoigner de sa compassion envers les blessés.
- Soutenir moralement les troupes.
En réponse à cette situation, le chef de l’État a ordonné le lancement d’une opération militaire d’envergure, nommée “Haskanite”, visant à traquer les assaillants et à restaurer la sécurité dans la région. Cela montre un engagement ferme à défendre l’intégrité du territoire tchadien. En outre, le président a tenu à rassurer la population locale et a affirmé son soutien indéfectible aux Forces de défense et de sécurité.
Implications pour la Sécurité Régionale
Cette attaque sanglante souligne non seulement la menace persistante que représente Boko Haram, mais aussi la détermination inébranlable du Tchad à lutter contre le terrorisme. Dans une région déjà instable, cette situation rappelle la nécessité d’une coopération régionale renforcée pour endiguer les attaques terroristes.