Robert Kona exclut Hon. Cabral Libii du PCRN: les raisons derrière cette décision

2 Min de lecture

PCRN banni : Cabral Libii dénonce une persécution politique »>Robert Kona, l’un des⁢ pères fondateurs du ⁣Parti ​Camerounais pour la Réconciliation Nationale⁣ (PCRN),‌ a exclu le député ‌honoraire Cabral Libii du parti.⁤ Dans une correspondance adressée au Ministre de l’Administration ​Territoriale, Paul Atanga Njie, le 28 mars 2024, il ⁤a fait‍ part⁣ de cette ⁣décision.⁢ Cette nouvelle a fait grand bruit⁢ dans le pays et a suscité de nombreuses ⁣réactions.

Dans son courrier, Robert Kona ‍a cité​ le​ nom‌ de 24 membres actifs du parti ⁣dont les‍ services ⁤ne sont⁤ plus nécessaires. En tête de liste, on retrouve ⁢le député honoraire Cabral Libii, actuel président national du ​PCRN, ainsi qu’Armand Okol, secrétaire national de la communication du⁤ parti.

Cette décision a ⁣été perçue par beaucoup ​comme⁣ un acte de vengeance de la part ⁣de Robert ‌Kona. En effet, il ⁤avait été suspendu du PCRN le 20 mars dernier par le comité de discipline du Bureau Politique National. Le lendemain, il était définitivement exclu et ⁢le secrétaire général, Boubakari⁤ Massardine, avait‍ alors ⁢envoyé une notification au Ministre de l’Administration Territoriale⁢ le 25 mars 2024.

Cependant,‍ deux jours après, le Ministre a refusé de valider ​l’exclusion des pères fondateurs du PCRN, en indiquant que celle-ci était en violation des statuts du parti⁢ et qu’elle manquait de qualité.

Cette cacophonie intervient à un moment où les partis d’opposition se mobilisent et⁢ se préparent‍ dans leur coin en vue de l’élection présidentielle de ⁢2025. Cette décision de Robert Kona risque de créer un remous au sein du PCRN et pourrait avoir des répercussions sur sa stratégie pour les années à venir.

Les Camerounais sont désormais en attente de ​la réaction de Cabral Libii et du PCRN face à cette décision. En tout cas, cette affaire montre une fois de ​plus les divisions au sein de l’opposition camerounaise, qui a du mal à s’unir face au pouvoir‌ en place. ‍Affaire à suivre.

Partager Cet Article
Laisser un commentaire