Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a récemment tenu une réunion avec les propriétaires des 48 armureries à travers le pays, à Yaoundé. L’objectif de cette réunion était de discuter de la gestion des armureries, qui présente des « irrégularités » préoccupantes selon le ministre. Il a souligné les risques que cela représente pour la sécurité de l’État et a appelé à une plus grande vigilance dans la vente d’armes et de munitions.
En effet, la vente d’armes et de munitions est une responsabilité légale qui nécessite une grande attention. Le ministre a mis en garde contre l’utilisation de faux documents par des individus mal intentionnés, tels que des terroristes et des criminels, pour acquérir des armes auprès des armureries. Cela met en danger la sécurité publique et pourrait déstabiliser le pays.
Il est donc crucial pour les propriétaires d’armureries de vérifier scrupuleusement les documents présentés par les acheteurs, afin de s’assurer de leur légalité et de leur fiabilité. Sans cela, ils encourent de graves conséquences pénales en cas de vente à des personnes présentant de faux documents.
Cette réunion est donc une initiative importante dans les efforts du gouvernement pour lutter contre la prolifération des armes à feu illégales dans le pays. En mai 2021, le ministre avait déjà pris des mesures en suspendant la vente de pistolets automatiques, qu’il qualifiait d’armes utilisées abusivement par des individus peu recommandables. Il a également révélé des chiffres alarmants, montrant que près de 3 000 armes à feu circulaient illégalement au Cameroun.