Dans un communiqué écrit de sa propre main, Robert Kona a expliqué que sa rupture avec le camp de Cabral Libii était une réponse aux propos « inappropriés » tenus par une députée du PCRN, Rolande Ngo Issi, proche de Libii. Ces propos laissaient entendre que Kona avait été manipulé par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
En plus de ces propos déplacés, Robert Kona reproche également à Cabral Libii un communiqué jugé « discourtois ». Ce communiqué avait annoncé la fin des négociations entre les deux parties, mais Kona avait demandé un délai supplémentaire de 24 heures pour une dernière concertation avec ses proches, ce qui a été mal interprété par Libii.
Tous les regards sont désormais tournés vers la conférence de presse de Robert Kona, où il devrait enfin clarifier ses intentions futures. Va-t-il reprendre les pourparlers ou maintenir sa décision de rupture ? Certains se demandent même si cela ne mènera pas à une bataille juridique pour reprendre le siège de président national qu’il souhaite récupérer à Cabral Libii.
Ce qui est certain, c’est que cette conférence de presse est très attendue, car elle devrait fournir des réponses à une question brûlante : quelle sera la résolution de la crise actuelle au sein du PCRN ? Alors que certains espèrent un règlement pacifique, d’autres pensent qu’une solution juridique reste possible. La tension est palpable et le sort de la réconciliation au sein du parti reste incertain.
Conclusion : La crise au sein du PCRN a atteint son paroxysme avec la décision de Robert Kona de mettre fin aux négociations avec Cabral Libii. Sa conférence de presse prévue pour le 13 décembre devrait apporter des réponses sur l’avenir de leur relation et de la résolution de la crise dans le parti. Certains craignent une bataille juridique pour le siège de président national, tandis que d’autres espèrent un règlement pacifique. La tension est palpable et l’issue de cette crise reste incertaine.