Scandale en Afrique du Sud : l’ancienne présidente du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, accusée de corruption et blanchiment d’argent

Nosiviwe ​Mapisa-Nqakula, ancienne présidente de l’Assemblée nationale d’Afrique du Sud, a ⁢été arrêtée ⁣et‌ inculpée le 4 avril 2023 pour 13 chefs d’accusation de corruption et de blanchiment d’argent. Selon La Croix, elle s’est⁤ elle-même rendue à la police dans un commissariat au sud de la capitale.

Une fois arrêtée, elle a fait valoir son⁢ droit au silence lors de sa ‍comparution devant le tribunal de première instance de Pretoria. Selon les médias, elle aurait reçu d’importantes sommes d’argent de la part d’un contractant militaire ⁢lorsqu’elle⁤ était⁣ ministre de la ⁤Défense entre 2014 et 2021. Le parquet affirme qu’elle aurait demandé plus de 200 000 euros de pots-de-vin et en aurait reçu la moitié ‍en échange de contrats de sous-traitance ⁣avec l’armée ⁣sud-africaine, entre 2016 et 2019.

Cette affaire, qui remonte à plusieurs années, est réapparue en mars 2024 lors d’une perquisition à‌ son‍ domicile à Johannesburg. En réponse à cette menace d’arrestation, l’ancienne présidente avait déposé deux⁣ requêtes en⁣ urgence pour contester la légalité des​ preuves qui pesaient contre elle. Cependant,‌ sa demande⁣ a été rejetée par la ‍justice et elle a ⁢finalement démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale afin ⁣de préserver l’intégrité de l’institution et de se mettre à la disposition de⁢ la⁣ justice.

Malgré la gravité des accusations, RFI rapporte que l’ancienne présidente a‍ été libérée sous caution.​ La prochaine ⁢audience est prévue ⁤pour⁤ le 4 juin.‌ Cette arrestation a choqué le peuple sud-africain, car‍ Nosiviwe Mapisa-Nqakula était une figure influente du parti au pouvoir,⁤ l’ANC. Son implication dans cette affaire de corruption et de blanchiment d’argent a été⁣ un coup dur pour l’image du parti et a mis en lumière ​les problèmes de corruption qui persistent⁣ dans ​le pays.

Cependant, l’arrestation de l’ancienne présidente montre⁣ également que la ‍justice du pays est prête à prendre des mesures contre la corruption, même lorsqu’il s’agit de personnalités politiques influentes. Cela envoie un message‌ fort aux citoyens⁣ que personne ‍n’est au-dessus de⁢ la⁣ loi et que la lutte contre⁤ la corruption est ⁢une priorité pour le gouvernement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *