Transition historique: le Togo adopte à l’unanimité un régime parlementaire

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Le Togo a récemment adopté, à l’unanimité, une proposition de révision de sa Constitution, dans le but de passer d’un régime semi-présidentiel à un système parlementaire. Ce⁣ changement reflète la volonté du peuple togolais d’une gouvernance‌ inclusive et‌ participative. Il‍ s’inscrit également dans une démarche de modernisation du pays, en‍ accord avec ses aspirations et sa réalité.

Cette évolution est le fruit d’une ‌consultation citoyenne⁣ débutée ⁢en 2017 et de discussions ‍approfondies avec différents acteurs de la société.⁢ À la⁤ demande du président Faure Gnassingbé, ‍une seconde lecture du projet de⁤ loi a abouti‌ à une nouvelle Constitution, qui répond aux aspirations de représentativité ​et de participation du peuple. Cette ‍réforme s’inspire également des ⁢pays membres du Commonwealth, tels que l’Inde, qui ⁤ont depuis longtemps adopté un système parlementaire stable et représentatif.

Ainsi, le⁤ Togo ⁤s’inscrit ‌dans une réflexion novatrice ⁢sur ⁤son‍ système‌ de gouvernance au sein⁤ de la CEDEAO. En se dotant d’une ‌nouvelle Constitution‌ et d’institutions plus⁢ équilibrées, ​le ​Togo renforce‌ sa position⁢ d’acteur clé pour​ le développement et l’intégration de la sous-région⁢ ouest-africaine.

La nouvelle⁢ Constitution prévoit une collaboration efficace et équilibrée entre les pouvoirs, avec un renforcement⁢ du rôle du‍ Parlement. Le président ⁣de la‍ République sera élu par le Parlement en Congrès, tandis que ‌le président du Conseil des ministres, qui gèrera les affaires du pays, sera issu de⁣ la‌ majorité ​parlementaire.

La Cinquième République togolaise est conçue comme un ​nouveau pacte social, qui renforce la participation des citoyens dans la vie publique et⁢ assure un système plus stable, ⁣représentatif et transparent ‌pour les générations futures. Ce changement répond également à‌ la demande populaire d’une gouvernance⁣ plus horizontale, adaptée ⁤aux spécificités du pays.

Selon l’enseignant ‍et chercheur en sociologie politique Koffi ‍Amessou Adaba, cette nouvelle révision constitutionnelle‌ permettra une meilleure collaboration‍ entre le législatif et l’exécutif, avec une plus ‌grande implication ‍des petits partis politiques et une évolution vers de grands ensembles partisans.

Le ministre des Droits de l’Homme ⁢et des​ relations avec les institutions de la République, Pacôme ‍Yawovi ADJOUROUVI, souligne quant à lui que cette ⁣révision apporte ⁢un nouveau régime plus représentatif et donne un pouvoir accru au peuple par ⁢le biais ⁤de ses représentants.

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