Au cœur de la Gambie : appel à une enquête sur la mort tragique de Duwa Badjie
Dans un appel poignant à la justice, cinq législateurs gambiens ont demandé une enquête indépendante sur la mort de Duwa Badjie. Ce jeune homme, originaire du village de Jilanfari, a été abattu par les forces sénégalaises à la périphérie de son village alors qu’il revenait du village voisin de Funtang.
La communauté gambienne est consternée et choquée par ce tragique événement, et la famille de la victime attend toujours de rapatrier son corps pour qu’il puisse reposer en paix selon les coutumes et les croyances locales. Cet incident bouleversant rappelle une réalité douloureuse pour les Gambiens : l’absence de sécurité et de protection sur leur propre sol.
Alors que leur gouvernement est censé les défendre et les protéger, ils se retrouvent à la merci des forces étrangères qui n’hésitent pas à ôter la vie d’un jeune homme innocent. C’est une situation que les législateurs gambiens ont tenu à dénoncer.
Ce que disent les législateurs
Almameh Gibba, membre de l’Assemblée nationale pour le district de Foni Kansala, s’est exprimé avec émotion : « C’est une tragédie, simplement impardonnable. Notre peuple est tué par des forces étrangères sur notre propre terre, et notre gouvernement reste silencieux. Cela ne peut plus continuer. Nous demandons justice pour Duwa Badjie et pour tous ceux qui ont perdu la vie de la même manière injuste. » Le gouvernement était au courant de l’incident, mais n’a rien fait pour assurer le rapatriement du corps ou pour ouvrir une enquête sur les circonstances exactes de sa mort.
Un appel à l’action pour la paix et la justice
La famille du défunt et les législateurs ont tout fait pour retrouver où se trouvait le corps de Duwa Badjie, un mois et dix jours après sa mort. Mais leur appel est resté sans réponse. Cet appel à l’action pour la paix et la justice résonne dans tout le pays. Les législateurs demandent à ce que justice soit rendue pour Duwa Badjie, et que des mesures soient prises pour assurer que la sécurité des Gambiens soit enfin garantie.