Les bandits continuent de sévir dans la communauté de Garam, État du Niger
Les habitants de la communauté de Garam, dans l’État du Niger, sont constamment victimes des bandits qui attaquent et forcent les gens à fuir leurs maisons. En conséquence, les résidents ont décidé de ne pas célébrer le service de transition le 31 décembre.
De graves attaques depuis le 24 décembre
Depuis le 24 décembre 2023, Garam a été en proie à de très graves attaques de la part des bandits. Le samedi 24 décembre, ces derniers ont envahi la communauté de Garam, située à seulement cinq minutes de route de Bwari, et ont tué un pasteur de la Redeemed Christian Church of God. De plus, 13 personnes ont été enlevées lors de cette attaque.
Des enlèvements en série
Le jeudi 28 décembre, 18 personnes ont été enlevées lors d’une autre attaque à Kuduru, dans le FCT. Le lendemain, le vendredi 29 décembre, trois personnes ont été tuées et huit autres enlevées lors d’une attaque à Azu. Cependant, même avec la présence d’une patrouille militaire en journée, les bandits continuent de sévir la nuit.
La peur des bandits empêche les célébrations du 31 décembre
Face à toutes ces attaques répétées, les habitants de la communauté de Garam ont pris la décision de ne pas célébrer le service de transition le 31 décembre. Un habitant, souhaitant rester anonyme, a expliqué que la plupart des églises de la région ont choisi de célébrer le service entre 17 heures et 20 heures, tandis que seules quelques-unes, bénéficiant d’une sécurité suffisante, ont célébré le service entre 22 heures et 4 heures du matin.
L’inefficacité des forces armées
Malgré la présence de patrouilles militaires en journée, les bandits continuent d’attaquer la nuit. Selon un habitant, la peur des bandits a incité la plupart des églises à ne pas célébrer le service le 31 décembre. De plus, la source a également noté que les forces armées ne semblent pas avoir de stratégie efficace pour neutraliser les bandits.
Des cibles spécifiques pour les bandits
Selon un habitant, les bandits semblent cibler les personnes ayant des véhicules et qui pourraient payer une rançon en cas d’enlèvement. Cette situation a provoqué une inquiétude croissante parmi les habitants, qui ne se sentent plus en sécurité dans leur propre communauté.
Des habitants en fuite
Un autre habitant a témoigné que les gens quittent Garam en masse, et que ceux qui y ont construit des maisons cherchent refuge ailleurs. La communauté autrefois animée est maintenant vide et désertée. Il semble que les forces armées ne soient pas en mesure de protéger les habitants contre les attaques des bandits.