Dans la région en crise du Nord-Ouest, les tensions continuent de monter, alors que les ambazoniens persistent à frapper violemment. Ces individus sans scrupules se proclament membres de l’Etat fictif de l’Ambazonie et n’hésitent pas à semer la terreur et la mort sur leur passage.
Le 20 mai dernier, jour de la fête nationale de l’Unité, célébrée dans tout le pays, ces hors-la-loi ont perpétré une attaque meurtrière contre le maire de la commune de Belo, l’un de ses adjoints et un haut responsable de l’Education de base de la même région. Cette attaque lâche et barbare a suscité une vive émotion et l’indignation au sein de la communauté régionale. D’après les informations recueillies sur place, le maire RDPC Ngong Innocent Ankiambom, l’inspecteur pédagogique de l’Education de base Aghi Aaron Ngong et un adjoint au maire ont été visés par des hommes armés alors qu’ils se rendaient à la place des fêtes pour assister au défilé militaire et civil.
Jusqu’à présent, les autorités n’ont pas confirmé si les assaillants ont été appréhendés. Le gouverneur du Nord-Ouest a immédiatement lancé une opération de police pour retrouver et arrêter les auteurs de cette attaque meurtrière. Mais malgré cela, les célébrations de la 52e fête nationale se sont déroulées sans encombre dans toute la région, comme l’a souligné le gouverneur Lele Lafrique.
Cependant, cet événement tragique vient s’ajouter à une longue liste de victimes civiles et militaires dans le conflit qui a éclaté en 2017 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les ambazoniens armés ont perturbé à plusieurs reprises les célébrations de la fête de l’Unité, et cette année n’a malheureusement pas fait exception, avec la mise en place d’un « lockdown » de trois jours avant le 20 mai.
Cette nouvelle attaque rappelle que la crise dans le Nord-Ouest est loin d’être résolue et souligne la préoccupation continue pour la sécurité dans la région.