Chef négociateur de la FSR démissionne pour mettre fin à la guerre au Soudan

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Faris Elnur, le négociateur⁢ en chef⁤ des Forces de Soutien Rapide ⁣(FSR) aux pourparlers de paix de Jeddah, a démissionné de son poste pour consacrer ses efforts à mettre fin au ⁢conflit en ​cours‌ au Soudan.

Elnur, ⁤un activiste⁣ bénévole et conseiller du commandant FSR Mohamed Hamdan ⁢Daglo, a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook,⁣ citant‌ l’obstruction de l’armée soudanaise au processus de paix et son manque⁤ d’engagement à mettre fin à la‍ guerre.

« L’armée‌ n’a ni la capacité de faire la guerre​ ni la volonté de la paix », a déclaré⁤ Elnur, soulignant le lourd tribut que le conflit impose aux citoyens soudanais.‍ « La seule priorité‍ importante et urgente est ‌de mettre fin à cette guerre. »

Elnur, impliqué dans‍ le bénévolat depuis 2020 et conseiller​ de Daglo, a souligné la nécessité d’une opinion publique unifiée ​pour faire pression sur le gouvernement​ en faveur de la paix.

« Afin d’être impartial dans​ le⁣ soutien à cette priorité, je soumets ⁣ma démission pour soutenir les efforts visant à mettre fin ​à ⁤la guerre », a-t-il déclaré.

Malgré l’engagement des FSR en ⁣faveur de la paix, Elnur a reconnu que l’armée‌ entravait les négociations,⁢ empêchant la signature d’un​ accord pour cesser les hostilités.

Elnur a regretté que les⁢ FSR « aient ‌trouvé l’armée entravant les négociations et provoquant la rupture de l’accord ⁢pour arrêter les ‍hostilités malgré un consensus sur‍ 99%‍ du projet d’accord pour cesser les hostilités lors⁢ de la ⁤dernière ronde de négociations. »

Il a confirmé que la​ délégation des FSR‌ au⁣ Forum ⁤de ‌paix de Jeddah travaillait à un accord⁤ visant à mettre ⁢immédiatement un terme aux hostilités, suivi d’un dialogue politique global ⁣entre les parties soudanaises ⁤pour une solution durable et l’établissement d’un gouvernement civil.

De plus, ils‍ ont cherché à ⁤établir une armée‍ professionnelle nationale unifiée pour protéger la Constitution⁣ et défendre⁤ les frontières du pays.

Les dirigeants de l’armée soudanaise ont‌ déclaré⁢ qu’ils ‍n’accepteraient un ‌cessez-le-feu que si les troupes FSR évacuent les zones résidentielles et les installations civiles.

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